Votre enfant ou un proche a été diagnostiqué dyslexique. Entre les professionnels de santé à voir régulièrement et l’accompagnement mis en place, ce nouveau suivi a un coût. Vous pouvez obtenir des aides financières, de la CAF notamment. Ces aides sont disponibles pour accompagner les foyers comptant une personne dyslexique.

Le remboursement par l’Assurance Maladie

L’Assurance Maladie prend en charge une partie des soins et la rééducation que nécessite un handicap comme la dyslexie. Pour un remboursement total, vous devrez réaliser un bilan puis les soins dans un Centre d’Action Médico-Sociale Précoce (CAMSP), un Centre Médico-Psychologique (CMP) ou un Centre Médico Psychopédagogique (CMPP).

Les séances d’orthophonie ou d’orthoptie sont également prises en charge à 60% si prescription médicale par un médecin traitant. Tout le reste n’est pas couvert par l’Assurance Maladie.

L’AEEH, l’aide financière gouvernementale de la CAF

La dyslexie est considérée comme un handicap. En revanche, ce handicap n’est pas le même pour chaque enfant. En fonction du trouble de chacun, des soins spécifiques pourront être apportés comme des consultations chez un psychologue, de l’orthophonie, de l’orthoptie ou encore de l’ergothérapie. La prise en charge d’un enfant (ou d’un adulte) dyslexique doit donc être individuelle et globale. 

La CAF peut vous verser une allocation appelée AEEH (Allocation d’Education de l’Enfant Handicapé). Il s’agit d’une aide gouvernementale destinée à compenser les dépenses liées à la situation de handicap des enfants de moins de 20 ans. 

Cette allocation peut s’obtenir en vous adressant à la MDPH (Maison Départementale pour les Personnes handicapées). Le taux d’handicap de la personne dyslexique doit être supérieur à 50%. La MDPH montera un dossier et examinera votre demande, qui sera ensuite transmise à la Commission des Droits et de l’Autonomie des Personnes Handicapées (CDAPH) qui validera ou refusera votre demande. 

En cas d’accord, votre allocation est définie en fonction d’un barème préétabli. La CAF a ainsi fixé à 140,53 euros par mois et par enfant l’allocation de base.

Vous pouvez également bénéficier d’un complément dans certains cas spécifiques, si par exemple vous réduisez votre temps de travail pour aider votre enfant et si vous embauchez une tierce personne pour cela.

Vous pouvez tester votre éligibilité à l’AEEH ici.

La MDPH, une aide logistique

Outre les aides financières, la MDPH est également là pour vous aider à obtenir certaines aides plus logistiques comme une auxiliaire de vie scolaire (AVS) ou du matériel informatique via le Projet Personnalisé de Scolarisation (PPS), qui faciliteront la vie quotidienne de votre enfant.

Le remboursement par les mutuelles

Vous pouvez également vous tourner vers votre mutuelle pour voir s’ils prennent en charge des séances de psychologue, d’orthophoniste, d’orthoptiste ou d’ergothérapeute par exemple, en totalité ou en complément de l’Assurance Maladie. N’hésitez pas à les contacter et à leur faire parvenir un devis.