Dans le monde, on estime que 10 % de la population souffrirait de dyslexie. Un trouble de l’apprentissage dont les origines et les causes ne font pas consensus dans le milieu scientifique, mais l’espoir est né grâce aux recherches de deux universitaires français !

La vue, responsable du trouble
dyslexique ?

Les préjugés et les idées reçues sur la dyslexie sont malheureusement encore trop fréquents. Beaucoup pensent qu’une personne dyslexique est plus « bête » que les autres, qu’elle ne fait aucun effort, que ses difficultés trouveraient leur origine dans l’environnement social ou pédagogique.

Et si en réalité, tout était question d’anatomie ?

En 2017, la recherche sur la dyslexie a connu une avancée majeure grâce aux travaux de chercheurs de l’université de Rennes : Albert Le Floch et Guy Ropars. Durant leurs recherches, ils ont mis en lumière une possible cause anatomique à la dyslexie cachée dans les yeux.

Dans chaque œil, nous disposons tous de récepteurs de lumière – dont l’organisation particulière au centre de la rétine forme la tache de Maxwell. Chez une personne non-dyslexique, ces taches sont différentes d’un œil à l’autre et asymétriques. Un œil est dit fort, l’autre faible. Le cerveau choisit alors de mémoriser uniquement les images perçues par l’œil dominant.

A l’inverse, chez une personne souffrant de dyslexie, les yeux sont symétriques, « trop parfaits » et sont tous les deux dominants. Le résultat ? Une surcharge d’informations pour le cerveau et la création d’images-miroirs entre lesquelles il ne sait choisir. En clair : quand un œil détecte la lettre « d », l’autre voit l’image inversée « b ». Le cerveau d’une personne dyslexique retient alors les deux images de la même lettre, source de confusion rendant la lecture difficile.

Régler ce problème de symétrie et supprimer ces images-miroirs seraient donc une nouvelle méthode relativement simple pour atténuer les troubles dyslexiques. Un regain d’espoir pour des millions de familles et d’enfants !

Des lunettes pour compenser la dyslexie

La start-up Abeye, épaulée par les opticiens Atol, s’est associée aux deux universitaires français afin de mettre au point une technologie innovante qui efface l’image-miroir responsable de la dyslexie. Ensemble, et après deux années de recherche et de développement, nous avons conçu les lunettes intelligentes Lexilens.

Ces lunettes sont équipées de verres actifs pilotés grâce à un système électronique miniaturisé intégré dans les branches. Il suffit alors de l’activer en appuyant sur un simple bouton de mise en marche pour que les lunettes Lexilens filtrent les images-miroirs.

Lors de leur première utilisation, elles se connectent en Bluetooth à une application mobile qui permet de les paramétrer en quelques instants seulement. Une fois ce premier réglage effectué, il n’y a plus rien à faire et les effets peuvent se ressentir immédiatement ! Pour l’enfant dyslexique, la lecture devient plus facile, plus fluide et demande moins d’efforts.

  • Une paire de lunettes légère

  • Utilisable au quotidien – à la maison comme en classe

  • D’une autonomie de plus de 24h, elle se recharge comme un smartphone

  • Non stigmatisante grâce à une monture dans l’air du temps

  • Compatible avec la correction visuelle de votre enfant.

Des lunettes que votre enfant peut directement tester en magasin chez votre opticien Atol ! Il vous suffit de prendre rendez-vous !